L'allaitement est un processus tout à fait naturel et pourtant une petite aventure pour de nombreuses mamans. Parfois, cela fonctionne tout de suite, parfois cela demande du temps et de la patience. Dans cet article de blog, vous apprendrez tout ce que vous devez savoir sur l'allaitement. Sans aucune pression, mais avec beaucoup de compréhension pour vous-même, votre bébé et votre voyage ensemble.
Quand commence la production de lait ?
Même pendant la grossesse, votre corps se prépare à l'allaitement. Vous remarquerez peut-être une traction dans votre poitrine ou celle-ci peut devenir plus sensible. Certaines femmes observent même les premières gouttelettes de lait maternel, appelées colostrum. Ce premier lait est jaune doré, épais et particulièrement riche en nutriments.
Cependant, la production laitière effective ne commence qu'après la naissance. L'interaction des hormones prolactine et ocytocine active la production de lait. L'allaitement commence, pour ainsi dire.
Le gonflement dit initial de la glande mammaire commence généralement entre le deuxième et le quatrième jour après la naissance. Vos seins sont plus chauds, plus volumineux et plus fermes. Peut-être un peu tendu ou désagréable. C'est le signe que votre corps produit maintenant du lait maternel.
Préparation à l'allaitement : est-ce que ça vaut le coup ?
Oui Parce que l'allaitement ne fonctionne pas toujours comme ça. Il se passe souvent beaucoup de choses à l'hôpital et de nombreuses femmes se sentent dépassées ou peu sûres d'elles. Un cours de préparation à l'allaitement pendant la grossesse peut vous aider à aborder le sujet dès le début et à l'aborder de manière plus réaliste.
« Quand on sait qu'il est tout à fait normal que le bébé perde du poids pour la première fois après la naissance, on se stresse moins. Et c'est précisément ce stress qui peut inhiber la production de lait. » — Fabienne Heyer, sage-femme
Les premiers jours : moins c'est plus
Il est tout à fait normal que votre bébé perde du poids après la naissance. Au cours des premiers jours, votre corps ne produit que de petites quantités de lait, soit quelques gouttes de colostrum. Mais ce sont précisément ces gouttes qui sont extrêmement riches et parfaitement adaptées aux besoins de votre nouveau-né.
Si vous ne le savez pas, vous êtes peut-être inquiet. Vous vous demandez peut-être si votre bébé en prend vraiment assez. Et c'est précisément ce stress qui peut inhiber la production de lait. Il est donc d'autant plus important de savoir que cela en fait partie. Votre bébé est pris en charge. Faites confiance à votre corps et donnez-vous du temps à tous les deux.
Au début, votre bébé a besoin d'une proximité fréquente
Les nouveau-nés boivent souvent très fréquemment au cours des premières semaines, parfois toutes les heures, parfois toutes les deux heures. Cela peut être épuisant, mais c'est tout à fait normal. Cela ne veut pas dire que votre lait ne suffit pas.
Les pleurs et l'agitation ne sont pas un signe clair de faim. Les bébés ont simplement besoin de proximité, de contact physique et de sécurité. Porter, câliner ou simplement s'allonger peau à peau peut avoir des effets tout aussi calmants que l'allaitement lui-même.
C'est un bon signe que votre bébé en a assez : il a l'air satisfait après l'allaitement, s'endort ou fait une courte pause. Et votre poitrine est plus douce après avoir bu.
Positions d'allaitement : découvrez ce qui vous convient
Il existe de nombreuses positions d'allaitement, et toutes ne conviennent pas à toutes les situations. La position la plus connue est la position du berceau, avec votre bébé couché sur les bras. Si vous éprouvez des douleurs ou des difficultés à allaiter, essayer différentes positions peut vous aider.
Plus d'options :
- Position latérale en position couchée, très confortable surtout la nuit
- Posture du dos, également appelée posture de football, dans laquelle le bébé est allongé sous votre bras
- Allaiter en écharpe, particulièrement pratique lorsque vous êtes en déplacement
- Siège droit, par exemple pour faire du yoga postnatal ou se détendre sur le canapé
Il est important que vous vous sentiez à l'aise pour le faire. Il n'est pas absolument nécessaire de changer de camp à chaque repas d'allaitement. Mais il peut être utile de vider régulièrement les deux côtés.
En cas de doute, contactez une consultante en allaitement ou une sage-femme. Ils peuvent vous montrer comment bien enfiler votre bébé et comment vous pouvez trouver un bon rythme ensemble.
Un aperçu complet des différents Positions d'allaitement Vous pouvez également le trouver dans l'article de notre guide.
Encouragez la production de lait, mais avec sensibilité
Au cours des premiers jours, vous n'avez pas besoin de mesures supplémentaires. Le corps s'adapte automatiquement aux besoins d'un bébé. Les thés d'allaitement ou le pompage ne sont généralement pas nécessaires dans cette phase initiale et peuvent même interférer. La meilleure chose à faire est de porter votre bébé encore et encore.
Si vous sentez que votre production de lait diminue légèrement à un stade ultérieur, vous pouvez apporter votre soutien en douceur. Par exemple, en allaitant plus souvent, en prenant suffisamment de repos, en mangeant bien et en restant hydraté. Mais il en va de même ici : ne vous inquiétez pas, regardez votre bébé s'épanouir.
Que faire s'il y a trop de lait ou de confiture de lait ?
Certaines mamans produisent plus de lait que le bébé n'en a besoin. Cela peut entraîner une tension thoracique. Si la poitrine devient dure, rouge ou noueuse, il peut y avoir une confiture de lait. Des symptômes pseudo-grippaux concomitants peuvent survenir. Il est maintenant temps de réagir rapidement.
Qu'est-ce qui aide à lutter contre la congestion du lait ?
- Installation fréquente, en particulier du côté affecté
- Essayez une position d'allaitement différente, par exemple en vous penchant en arrière
- Pomper doucement si nécessaire
- Chauffer avant d'allaiter et laisser refroidir ensuite
- Planifiez des pauses
« Les confitures de lait peuvent survenir à n'importe quelle phase de l'allaitement, même après un an. Il est important de le reconnaître très tôt et de ne pas avoir peur de demander de l'aide. »
— Fabienne Heyer, sage-femme
Des mamelons endoloris ? Cela n'a pas à être
Un peu de sensibilité est tout à fait normal au début. Mais une douleur qui ne s'atténue pas au bout de quelques jours est un signe d'alerte. Cela est généralement dû à un investissement incorrect.
Le mamelon du bébé doit être profondément enfoncé dans la bouche, la bouche grande ouverte. Si vous remarquez que votre bébé tète seulement au bout ou si vous ressentez de la douleur, demandez de l'aide. Cela vaut la peine de consulter une consultante en allaitement dès le début avant que les petits problèmes ne s'aggravent.
Nutrition pendant l'allaitement : ce dont votre corps a besoin maintenant
L'allaitement coûte de l'énergie : environ 500 calories supplémentaires par jour. Votre corps transmet de nombreux nutriments importants à votre bébé par le biais du lait maternel. C'est pourquoi une alimentation équilibrée est particulièrement importante pendant cette période.
Ce à quoi vous devez faire attention :
- Buvez beaucoup, de préférence de l'eau ou du thé non sucré
- Repas réguliers, y compris de petites collations entre les repas
- Bonnes graisses, protéines, vitamines et minéraux
- Continuez à prendre des suppléments nutritionnels pendant la grossesse si nécessaire
Les noix, les dattes, les grains entiers, l'avoine, les fruits et légumes frais, par exemple, sont idéaux. Des collations d'allaitement saines entre les repas sont également pratiques, surtout si vous n'avez pas le temps de cuisiner.
« Le corps donne toujours d'abord au bébé. Si le régime alimentaire de la mère n'est pas équilibré, le bébé aura tout de même tout. Mais maman se sent souvent fatiguée ou épuisée. »
— Fabienne Heyer, sage-femme
Que puis-je manger et que ne dois-je pas manger ?
De nombreux mythes entourent l'allaitement et la nutrition. En gros, vous pouvez manger à peu près n'importe quoi. Les oignons, l'ail ou les légumineuses ne provoquent pas automatiquement des flatulences chez le bébé.
Cependant, vous devez toujours éviter l'alcool et la nicotine, car les deux pénètrent dans le lait maternel par le sang. Un peu de retenue est également utile en ce qui concerne la caféine. Un café le matin n'est pas un problème, mais dix cafés par jour peuvent rendre votre bébé anxieux.
Observez simplement comment votre bébé réagit aux différents aliments. Il n'y a pas d'interdiction universelle, mais des réactions individuelles.
Allaitement et travail, est-ce que cela va de pair ?
Oui, ça marche. De nombreuses mamans continuent d'allaiter même après leur retour au travail. Vous avez même légalement le droit d'allaiter. Vous pouvez le prendre pendant vos heures de travail et il est payé.
Les compagnies d'assurance maladie en Suisse prennent également en charge jusqu'à trois séances avec une consultante en allaitement. Vous pourrez y discuter ensemble de la manière dont vous pouvez combiner l'allaitement et le travail. Que vous souhaitiez pomper, allaiter partiellement ou arrêter complètement, tout est possible. Ce qui est bon pour vous et votre bébé est déterminant.
Combien de temps faut-il allaiter ? Et quand le sevrage ?
Personne d'autre que vous-même ne peut répondre à cette question. L'OMS recommande l'allaitement maternel complet pendant six mois, puis aussi longtemps que cela convient à la mère et à l'enfant. Certaines allaitent pendant un an, d'autres deux, et d'autres arrêtent au bout de quelques semaines.
Ce qui te fait du bien est juste. Il n'y a pas d'heure fixe à laquelle vous devez arrêter le sevrage. Si vous remarquez que vous êtes prête à l'intérieur, ou si votre enfant montre moins d'intérêt, vous pouvez réduire l'allaitement au fur et à mesure.
Ici aussi, ce qui suit s'applique : ne vous laissez pas influencer par l'extérieur. Vous êtes le meilleur expert pour votre enfant.
»Il n'y a pas de bon moment. L'allaitement est une relation, et chaque relation est individuelle. Écoutez votre intuition, pas les autres.»
— Fabienne Heyer, sage-femme
conclusion
L'allaitement maternel occupe une place particulière dans la vie d'une famille. C'est la proximité, la bienveillance, mais parfois aussi l'incertitude et la patience. Aucun point de départ n'est identique, et ce n'est pas grave.
Faites confiance à votre corps, à votre bébé et à votre intuition. Et en cas de questions ou d'incertitudes, vous pouvez toujours obtenir de l'aide.
Tu t'en sors bien. Vraiment.
L'allaitement peut être beau, mais il peut aussi être difficile. Vous trouverez ici des conseils compréhensibles, du premier lait au sevrage.
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2′-fucosyllactose (2′-FL)
Le 2′-fucosyllactose (2′-FL) est un oligosaccharide du lait humain (HMO) que l’on trouve en grande quantité dans le lait maternel. Dans l’intestin du nourrisson, le 2′-fucosyllactose peut être métabolisé par des bactéries intestinales utiles telles que les bifidobactéries et les lactobacilles, ce qui a une influence positive sur la flore intestinale.
A
Acide pantothénique
L’acide pantothénique (ou vitamine B5) est une vitamine hydrosoluble et fait partie du groupe des vitamines B.
En tant que composant de la coenzyme A, elle participe à la dégradation des lipides, des glucides et de différents acides aminés, contribuant ainsi à un métabolisme énergétique normal. De plus, l’acide pantothénique est important pour la formation par l’organisme d’acides gras, de cholestérol, d’hormones stéroïdes et de certains neurotransmetteurs.
Acide linoléique (LA)
L’acide linoléique (LA) est un acide gras polyinsaturé à longue chaîne qui fait partie des acides gras essentiels oméga-6. L’acide linoléique est un composant essentiel de la peau et, en tant que constituant des céramides, il est important pour la stabilisation et la formation de la barrière cutanée. De plus, l’acide linoléique est nécessaire pour former dans le corps d’autres acides gras oméga-6 comme l’acide arachidonique (ARA).
Acides gras oméga-3
Les acides gras oméga-3 font partie des acides gras polyinsaturés. La désignation «oméga-3» donne une indication sur l’atome de carbone de la chaîne où se trouve la première double liaison (pour l’oméga-3, c’est après le troisième atome de carbone de la chaîne en partant de la «fin de l’oméga»). Les acides gras oméga-3 font partie des acides gras essentiels, c’est-à-dire qu’ils sont indispensables à la vie et que le corps ne peut pas les produire lui-même. Les acides gras oméga-3 les plus connus sont l’acide alpha-linolénique (ALA) et l’acide docosahexaénoïque (DHA). Ils contribuent au développement normal de la vision et du cerveau chez le nourrisson.
Alpha-linolénique (ALA)
L’acide alpha-linolénique (ALA) est un acide gras polyinsaturé à longue chaîne. Il fait partie du groupe des acides gras oméga-3 essentiels, car il doit être fourni par l’alimentation. Il est nécessaire à l’organisme pour former les acides gras oméga-3, l’acide docosahexaénoïque (DHA) et l’acide eicosapentaénoïque (EPA), qui contribuent au développement normal des cellules cérébrales et nerveuses, ainsi qu’à la qualité de la vue.
Acide arachidonique (ARA)
L’acide arachidonique (ARA) est un acide gras polyinsaturé de la catégorie des acides gras oméga-6. Il peut être produit dans l’organisme à partir de l’acide linoléique (LA), un acide gras essentiel oméga-6. Cependant, l’organisme du nourrisson n’est pas encore capable d’effectuer ce processus. C’est la raison pour laquelle les nourrissons doivent être fournis en ARA et en acide docosahexaénoïque (DHA), un acide gras oméga-3, par l’alimentation. Ces deux acides gras représentent environ 25 % de la teneur en acides gras du cerveau et sont des composants structurels importants des cellules nerveuses et cérébrales.
Acide docosahexaénoïque (DHA)
L’acide docosahexaénoïque (DHA) est un acide gras polyinsaturé à longue chaîne qui fait partie des acides gras oméga-3. Le DHA participe à la formation des connexions entre les cellules nerveuses, ainsi qu’à la transmission des signaux dans le cerveau, contribuant ainsi à un fonctionnement normal de ce dernier. De plus, le DHA est un composant important de la rétine et des cellules réceptrices de l’œil. Chez les nourrissons jusqu’à l’âge de 12 mois, le DHA contribue ainsi au développement normal de la vision*.
En vertu de la législation, du DHA doit être ajouté dans les préparations pour nourrissons et les préparations de suite.
* Un effet bénéfique est notable à partir d’une consommation quotidienne de 100 mg de DHA.
B
Biotine
La biotine (ou vitamine B7) fait partie des vitamines du groupe B hydrosolubles. Elle est présente dans la plupart des aliments. La biotine est également appelée familièrement vitamine H. En effet, cette vitamine participe à la formation de la kératine par l’organisme et contribue ainsi à la bonne santé de la peau et des cheveux. En tant que coenzyme, elle participe au métabolisme des lipides, des glucides et des protéines et intervient dans la régulation du taux de glycémie. La biotine contribue ainsi à un métabolisme énergétique normal.
C
Calcium
Le calcium est le minéral le plus abondant dans le corps humain. Comme le magnésium, le calcium est nécessaire à la formation des os et des dents. En outre, le calcium joue un rôle essentiel dans la transmission des stimuli dans les cellules musculaires et nerveuses, contribuant ainsi à une fonction musculaire normale. De plus, le calcium participe à la coagulation du sang et au fonctionnement de nombreuses enzymes.
Choline
La choline est un composé semblable à une vitamine et est nécessaire dans le corps, entre autres, pour la formation de l’acétylcholine, un neurotransmetteur important. L’acétylcholine, quant à elle, joue un rôle important dans la mémoire, les mouvements musculaires, la régularité du rythme cardiaque et d’autres fonctions de base de l’organisme. La choline, sous forme de phosphatidylcholine, joue un rôle déterminant dans la digestion et le transport des graisses. Avec les acides biliaires, qui font partie de micelles mixtes, elle transforme les produits de décomposition liposolubles issus de la digestion des graisses en une forme hydrosoluble et facilite ainsi leur absorption par l’intestin grêle. En tant que composant des lipoprotéines de très basse densité (VLDL), la phosphatidylcholine participe en outre au transport des acides gras du foie vers les tissus, contribuant ainsi à une fonction hépatique normale. En outre, la phosphatidylcholine est un composant structurel important de la membrane cellulaire.
Caséine
Les caséines constituent la majeure partie des protéines du lait, soit environ 80 %. Elles appartiennent au groupe des phosphoprotéines (protéines liées à un ou plusieurs groupes phosphate). Il existe en tout quatre caséines différentes, à savoir la alpha-S1-, alpha-S2-, bêta- et kappa-caséine. Les caséines s’accumulent en micelles (c’est-à-dire en petits agrégats sphériques), chacune composée de milliers de molécules de caséine. Les caséines servent au stockage et au transport des protéines, du phosphate et du calcium. La digestion de la caséine est très lente et peut durer jusqu’à huit heures. Dans l’estomac du nourrisson, les caséines commencent à manquer lorsque le pH est bas, en raison de la protéase gastricine (une enzyme qui décompose les protéines). Les caséines hydrosolubles (également appelées caséinogène) sont alors transformées en une forme insoluble dans l’eau (appelée paracaséine), ce qui les rend accessibles à la protéase pepsine. Le rapport lactosérum/caséine est de 20/80 dans le lait de vache, alors qu’il est de 60/40 dans le lait maternel. Nos laits de suite sont donc adaptés en fonction de ce rapport.
Cuivre
Le cuivre, oligo-élément essentiel, est un composant central de nombreuses enzymes et participe à un grand nombre de processus métaboliques. Le cuivre est, entre autres, indispensable à l’absorption du fer et à la formation des globules rouges, et participe ainsi au métabolisme et au transport du fer. De plus, le cuivre est nécessaire à la formation de la mélanine et contribue ainsi à une pigmentation normale de la peau et des cheveux. En outre, cet oligo-élément participe également à la formation de collagène et d’élastine dans le tissu conjonctif. Il soutient également le fonctionnement normal du système immunitaire.
D
E
F
Fer
Le fer est un oligo-élément présent dans l’alimentation sous forme de fer héminique (viande) ou de fer non héminique (aliments végétaux). Ils se distinguent par leur biodisponibilité, c’est-à-dire par la quantité qui peut être absorbée par le corps. Le lait maternel contient peu de fer sous forme de lactoferrine, mais celui-ci est très bien absorbé par l’organisme. En tant que composant du pigment rouge du sang (hémoglobine) des globules rouges, le fer est indispensable au transport de l’oxygène dans le sang et est nécessaire au transport et au stockage de l’oxygène par la myoglobine dans les muscles. Le fer est un composant de nombreuses enzymes et a notamment une influence sur le métabolisme énergétique par le biais du transfert d’électrons dans la chaîne respiratoire des cellules et est un composant d’enzymes à effet antioxydant. De plus, le fer joue un rôle important dans le processus de défense immunitaire et dans le développement et le fonctionnement du cerveau. En outre, le fer est essentiel à la croissance et au développement de toutes les fonctions cellulaires ainsi qu’à la synthèse de certaines hormones.
Folate
Les termes «folate» et «acide folique» sont souvent utilisés comme synonymes. L’acide folique est la forme synthétique utilisée dans les aliments enrichis et les préparations vitaminées en raison de sa stabilité, tandis que le folate est naturellement présent dans les aliments d’origine végétale et animale et sous forme active dans le corps humain. Le folate est une vitamine hydrosoluble essentielle du groupe B, impliquée dans un grand nombre de processus liés au métabolisme et à la croissance. Grâce à sa contribution à la formation de l’ADN, le folate joue un rôle important dans la division cellulaire et est donc indispensable à la croissance. Pendant la grossesse, le folate est indispensable au développement normal de l’embryon, car cette vitamine participe à la formation du système nerveux central (cerveau et moelle épinière) et à la constitution de l’information génétique. De plus, le folate est nécessaire à la formation des globules rouges et blancs.
Farine de graines de caroube
La farine de graines de caroube est utilisée dans l’industrie alimentaire comme épaississant et gélifiant. Elle est riche en fibres solubles, épaisses, non digestes, mais fermentables. En tant qu’agent de liaison, elle peut constituer un remède efficace en cas de reflux gastro-intestinal, en épaississant les préparations pour nourrissons afin qu’elles refluent moins facilement.
G
Galacto-oligosaccharide (GOS)
Les galacto-oligosaccharides (GOS) sont naturellement présents dans le lait maternel. De façon industrielle, les GOS sont fabriqués à partir du lactose et font partie du groupe des fibres prébiotiques. Ils arrivent non digérés dans le gros intestin, peuvent être métabolisés par des bifidobactéries et des lactobacilles utiles et influencent ainsi positivement la flore intestinale.
H
I
Inositol
Le corps humain a la capacité de synthétiser lui-même l’inositol à partir du glucose. Dans certaines phases de la vie (croissance chez les nourrissons et les enfants), le corps a un besoin accru d’inositol qui devrait être couvert en plus par l’alimentation. En tant que composant du récepteur membranaire IP3, l’inositol fait partie de la membrane cellulaire qui, en tant que «second messager», transforme les signaux extracellulaires provenant par exemple d’hormones, de facteurs de croissance ou de neurotransmetteurs en processus intracellulaires par le biais d’une cascade de signaux (ici la libération de calcium à partir des réserves de calcium intracellulaires). Cette cascade de signaux entraîne, selon les cellules, des processus cellulaires tels que la sécrétion, la contraction (dans le cas des cellules musculaires), le métabolisme et la prolifération cellulaire (division et croissance cellulaire). L’inositol participe, par exemple, à la transmission des signaux de neurotransmetteurs, comme l’acétylcholine, et de certaines hormones, comme la sérotonine ou l’ocytocine. De plus, dans le système nerveux, l’inositol influence la croissance des cellules cérébrales et nerveuses. En outre, l’inositol joue un rôle important dans le développement des poumons et des yeux.
Iode
Dans l’organisme, l’iode, en tant qu’oligo-élément, joue principalement un rôle dans la production des hormones thyroïdiennes triiodothyronine (T3) et thyroxine (T4), qui sont libérées dans la circulation sanguine en cas de besoin.
Ces hormones thyroïdiennes contrôlent le métabolisme des glucides, des protéines et des lipides et influencent ainsi le métabolisme énergétique. En outre, les hormones T3 et T4 sont essentielles au bon fonctionnement du cœur et de la circulation sanguine, ainsi que pour la digestion. Pour le fœtus et jusqu’à la petite enfance, l’iode est important pour la formation des os, la croissance physique normale et le développement du cerveau.
J
K
L
L-Carnitine
Dans l’organisme, la L-carnitine est surtout présente dans les muscles cardiaques et squelettiques. Elle est formée à partir des acides aminés lysine et méthionine. Chez le nourrisson, un apport supplémentaire en L-carnitine via l’alimentation est particulièrement important en phase de forte croissance. La L-carnitine est impliquée dans le métabolisme des lipides, car elle est essentielle au transport des acides gras à longue chaîne à travers la membrane des mitochondries, qui font office de «centrales électriques de la cellule». Les acides gras y sont métabolisés au cours du processus dit de «bêta-oxydation» et servent ainsi à la production d’énergie du corps. Le cœur, en particulier, tire son énergie de la combustion d’acides gras à longue chaîne.
Lactose
Le lactose (ou sucre du lait) est un disaccharide composé de glucose et de galactose et constitue le principal glucide présent dans le lait des mammifères. Comparé à tous les laits pour mammifères, le lait maternel a la plus forte teneur en lactose, avec une moyenne de 7 g/100 ml. Le lactose sert de source d’énergie rapide pour le cerveau et les muscles squelettiques.
Le métabolisme du nourrisson n’est pas encore totalement opérationnel et ne peut donc pas encore digérer toute la quantité de lactose. C’est pourquoi une partie du lactose arrive dans l’intestin, où il est métabolisé par les bactéries intestinales. Cela peut favoriser la croissance de bonnes bactéries intestinales telles que les bifidobactéries et les lactobacilles.
M
Magnésium
Le magnésium est un minéral qui, avec le calcium, est nécessaire à la formation des os et des dents. Le magnésium participe également à l’activité d’environ 300 enzymes en tant que composant enzymatique ou coenzyme et joue donc, entre autres, un rôle important dans le métabolisme des glucides, des protéines et des lipides ainsi que dans la division cellulaire. En outre, le magnésium participe à la transmission de l’influx nerveux et contribue ainsi au fonctionnement normal du système nerveux et de la fonction musculaire. Le magnésium participe également à la régulation et au stockage des hormones.
Manganèse
Le manganèse fait partie des oligo-éléments essentiels et joue un rôle important dans de nombreux processus de l’organisme. Par exemple, le manganèse participe à la formation du tissu conjonctif et des enzymes, qui sont à leur tour essentiels à la formation du collagène, notamment, dans le cartilage et les liquides articulaires. Le manganèse active une série d’enzymes qui agissent comme antioxydants et contribuent à la protection des cellules contre le stress oxydatif. Par ailleurs, le manganèse participe à la formation de certaines hormones comme l’insuline et au métabolisme des glucides, des protéines et des lipides, ainsi qu’au métabolisme du cholestérol grâce à des enzymes contenant du manganèse.
Matière grasse laitière anhydre
La matière grasse laitière anhydre est obtenue à partir de la crème du lait de vache frais. 88 à 89 % des lipides des matières grasses lactiques se présentent sous forme de triglycérides, dans lesquels les acides gras saturés et insaturés sont liés au squelette du glycérol. L’acide palmitique est l’acide gras saturé que l’on trouve le plus fréquemment dans le lait de vache, avec une teneur d’environ 26 %, dont environ 40 % (et même 60 % dans le lait maternel) sont liés à la position sn-2 du glycérol dans les triglycérides (on parle de bêta-palmitate). La liaison sn-2 est importante dans la régulation de la digestion et de l’absorption subséquente de lipides. Lors de la digestion des lipides, les lipases répartissent de préférence les acides gras dans les positions sn-1 et sn-3, tandis que la position centrale est relativement résistante à l’activité lytique de ces enzymes. Si l’activité de la lipase est suffisante, des acides gras libres et du 2-monoacylglycérol se forment, ces derniers formant à leur tour des micelles avec les acides biliaires et sont rapidement absorbés. Cependant, les acides gras saturés libres, tels que l’acide palmitique, peuvent former des savons calciques insolubles avec le calcium et réduire ainsi la disponibilité totale du calcium. En revanche, lorsque l’acide palmitique est lié au glycérol en position sn-2, il ne forme pas de liaisons avec le calcium et il est absorbé. Le bêta-palmitate peut ainsi exercer un effet favorable sur l’absorption des graisses et du calcium.
N
Nucléotides
Les nucléotides sont des composés azotés non protéiques et constituent les éléments de base de l’ADN et de l’ARN. Ils sont donc présents dans toutes les cellules du corps, y compris en quantité adéquate dans le lait maternel. Le corps a la capacité de fabriquer lui-même des nucléotides. Cette synthèse requiert toutefois beaucoup d’énergie et, dans les phases de croissance rapide, l’organisme n’en produit pas suffisamment et un apport supplémentaire de nucléotides par l’alimentation est nécessaire. Les nucléotides et leurs métabolites jouent des rôles clés dans de nombreux processus biologiques, notamment dans la construction des protéines et dans le transfert d’énergie entre les cellules. Mais ils sont également indispensables dans la régulation du métabolisme hormonal, ainsi que dans le métabolisme lipidique. De plus, les nucléotides favorisent un bon système digestif et immunitaire.
Niacine
La niacine (ou vitamine B3) est une vitamine hydrosoluble du groupe B. Elle est également appelée acide nicotinique et nicotinamide. Ces appellations laissent supposer un lien avec la nicotine contenue dans le tabac, ce qui n’est pas le cas.
Sous la forme des coenzymes NAD/NADH et NADP/NADPH, la niacine joue un rôle déterminant dans la formation et la dégradation des glucides, des lipides et des protéines ainsi que dans le métabolisme énergétique dans les mitochondries (également appelées «centrales électriques de la cellule»). En outre, la niacine est notamment importante pour la réparation de l’ADN dans la cellule, ainsi que pour la division cellulaire, car elle participe à la formation de nucléotides, qui sont des éléments constitutifs de l’ADN et de l’ARN.
O
Oligosaccharides du lait humain (HMO)
Les oligosaccharides du lait humain (HMO) sont le troisième composant solide du lait maternel, après le lactose et les matières grasses. Jusqu’à présent, plus de 150 HMO différents ont été identifiés dans le lait maternel. Le 2′-fucosyllactose (2′-FL) est l’HMO le plus répandu. Les HMO font partie des fibres alimentaires et ne peuvent pas être directement digérés par le nourrisson. Dans l’intestin du nourrisson, ils peuvent toutefois avoir un effet prébiotique en étant métabolisés par des bactéries intestinales comme les bifidobactéries et les lactobacilles. Ils favorisent ainsi la croissance de ces bactéries et contribuent à la constitution d’une flore intestinale équilibrée. Sur cette base, d’autres HMO s’ajoutent régulièrement, ce qui permet d’imiter de plus en plus la diversité des HMO dans le lait maternel. Il s’agit notamment du lacto-N-tétraose (LNT), du 3-fucosyllactose (3-FL), du 6′-Sialyllactose (6′-SL) et du 3′-Sialyllactose (3′-SL). Les HMO font partie des fibres alimentaires et ne peuvent pas être directement digérées par le nourrisson. Dans l’intestin du nourrisson, elles peuvent toutefois avoir un effet prébiotique en étant métabolisées par des bactéries intestinales telles que les bifidobactéries et les lactobacilles. Ils favorisent ainsi la croissance de ces bactéries et contribuent à la constitution d’une flore intestinale équilibrée.
P
Phosphore
Le phosphore est un minéral stocké dans le corps sous forme de phosphate, principalement dans les os. Le phosphate est donc un composant structurel important des os et des dents. De plus, le phosphate est un composant des phospholipides, qui sont des éléments de base importants de la membrane cellulaire. Ainsi, le phosphore est nécessaire à la croissance, à l’entretien et à la réparation des tissus et des cellules. Le phosphate participe en outre au métabolisme énergétique: le plasma cellulaire contient des composés phosphatés riches en énergie (ATP) qui, par une réaction chimique, fournissent aux cellules l’énergie nécessaire à divers processus métaboliques. En outre, le phosphate est un composant de l’ADN et joue le rôle de tampon acide dans le sang et l’urine.
Potassium
Le potassium est un minéral essentiel et l’un des principaux ions chargés positivement (cations) de l’organisme. Le potassium est indispensable dans chaque cellule et se trouve principalement à l’intérieur de ces dernières. Le potassium, tout comme le sodium, joue un rôle crucial dans la transmission des signaux entre les cellules nerveuses et musculaires. À ce titre, il est donc important pour les contractions musculaires, la fonction cardiaque et la régulation de la pression artérielle. En outre, le potassium fait partie, avec le sodium et le chlorure, de l’équilibre électrolytique et participe ainsi à la régulation de la teneur en eau et de l’équilibre acido-basique.
Protéine de lactosérum
Les protéines de lactosérum constituent, avec les caséines, le deuxième composant important des protéines du lait. Les protéines de lactosérum comprennent principalement l’albumine et la globuline. La protéine de lactosérum est considérée comme une protéine complète, car elle contient les neuf acides aminés essentiels et possède donc une valeur biologique élevée. La valeur biologique est une mesure qui indique l’efficacité avec laquelle les protéines alimentaires peuvent être utilisées pour former des protéines propres à l’organisme. Contrairement aux caséines, les protéines de lactosérum sont plus rapidement digérées, car elles sont rapidement absorbées par le système digestif. Le rapport lactosérum/caséine est de 20/80 dans le lait de vache, alors qu’il est de 60/40 dans le lait maternel. Nos laits de suite sont adaptés en fonction de cette proportion dans le lait maternel.
R
Riboflavine
La riboflavine (ou vitamine B2) fait partie des vitamines du groupe B, les vitamines hydrosolubles. La riboflavine, sous la forme des coenzymes flavine FAD et FMN, participe à de nombreux processus métaboliques, notamment la chaîne respiratoire, le métabolisme des lipides, des protéines et des glucides; Elle est donc indispensable à la production d’énergie de l’organisme dans les mitochondries (également appelées «centrales électriques de la cellule»). De plus, les coenzymes flavine participent à la régénération du «système glutathion», qui occupe une position centrale dans le «réseau antioxydant» de l’organisme pour neutraliser les radicaux libres. Ainsi, la riboflavine contribue à protéger les cellules et l’ADN contre le stress oxydatif. En outre, la riboflavine dans son ensemble joue un rôle important dans le fonctionnement normal des cellules, la croissance et le développement.
S
Sélénium
Le sélénium est un oligo-élément essentiel et, sous la forme de l’acide aminé sélénocystéine, il est un élément constitutif important des enzymes dépendantes du sélénium, appelées sélénoprotéines. Ces enzymes participent à de nombreux processus métaboliques et notamment à l’action antioxydante du sélénium pour protéger les cellules contre les radicaux libres. En outre, le sélénium participe à la formation des hormones thyroïdiennes thyroxine (T4) et triiodothyronine (T3).
Sodium
Le sodium est un minéral présent dans toutes les cellules et dans les fluides corporels (sang et liquide qui entoure les cellules). Avec le potassium (à l’intérieur de la cellule), le sodium (à l’extérieur de la cellule) participe à la pompe sodium-potassium, qui joue un rôle important dans la transmission des informations entre les cellules et dans la transmission des impulsions des cellules nerveuses et musculaires. En tant qu’électrolyte, le sodium contribue, avec le potassium et le chlorure, à la stabilisation de l’équilibre hydrique, à la régulation de la pression artérielle et à l’équilibre acido-basique.
T
Taurine
La taurine, un acide aminosulfonique, peut être produit par le corps lui-même à partir des acides aminés cystéine et méthionine et n’est donc pas essentielle. Seuls les nourrissons doivent consommer de la taurine par le biais du lait maternel ou de substituts de lait, car ils ne sont pas encore en mesure de produire eux-mêmes de la taurine. Contrairement à d’autres acides aminés, la taurine n’est pas utilisée dans le corps pour la formation de protéines et n’est donc pas protéinogène. Cependant, la taurine est présente dans de nombreux types de tissus, comme la rétine de l’œil, les tissus cérébraux et musculaires. Dans la rétine, la taurine participe à la formation des photorécepteurs. On attribue également à la taurine un rôle important dans le développement du cerveau ainsi que dans la stabilisation de la membrane cellulaire. De plus, en tant que composant des acides biliaires, la taurine favorise l’absorption des composants alimentaires liposolubles de l’intestin vers le sang.
Thiamine
La thiamine (ou vitamine B1) fait partie des vitamines du groupe B, les vitamines hydrosolubles. Elle est particulièrement importante pour le métabolisme énergétique dans les mitochondries (les «centrales électriques de la cellule»), où elle intervient en tant que coenzyme thiamine pyrophosphate (TPP) dans le métabolisme des glucides, des protéines et des lipides. De plus, la thiamine est indispensable au système nerveux. En tant que composant des membranes cellulaires des nerfs, elle participe à l’échange d’informations entre les cellules nerveuses et à la transmission au cerveau. Elle contribue ainsi à un fonctionnement normal du système nerveux.
V
Vitamine A
La vitamine A fait partie des vitamines liposolubles et ne se trouve que dans les aliments d’origine animale comme le lait, la viande et les œufs. Ses précurseurs, dont le bêta-carotène présent dans les aliments végétaux (également appelé provitamine A), peuvent être transformés en vitamine A en fonction des besoins de l’organisme. Il existe trois composés regroupés sous le terme de vitamine A qui peuvent être transformés l’un en l’autre. L’acide rétinoïque est la vitamine biologiquement active. Elle régule la croissance et le développement des cellules et participe à la construction de nombreux tissus et structures de l’organisme (les yeux, les muqueuses, la peau, les cheveux, les dents et les os, par exemple). En tant que composant des photorécepteurs de la rétine, le rétinal est indispensable au bon fonctionnement du processus visuel (notamment la vision claire-obscure). Le rétinol est la forme de transport de la vitamine A, il est présent dans le sang et participe à la formation des spermatozoïdes. Le rétinol et le rétinal protègent la peau et les muqueuses et renforcent la protection contre les bactéries, les virus et les parasites. Les composés de la vitamine A stimulent également la formation d’anticorps dans les globules blancs et activent certaines cellules immunitaires (lymphocytes T), contribuant ainsi à un fonctionnement normal du système immunitaire.
Vitamine B12
Le terme de vitamine B12 ne désigne pas une seule substance chimique, mais plusieurs composés ayant le même effet biologique, les cobalamines. Les cobalamines font partie des vitamines du groupe B, qui contient les vitamines hydrosolubles, et sont naturellement présentes dans les aliments d’origine animale principalement. Ils agissent comme cofacteur dans de nombreuses réactions enzymatiques et participent ainsi au métabolisme des protéines, des lipides et des glucides, contribuant ainsi à un métabolisme énergétique normal. En outre, les cobalamines sont nécessaires à la formation et à la régénération des cellules du corps et sont donc importantes pour tous les processus de croissance qui s’accompagnent d’une division cellulaire. Elles participent entre autres à la formation de l’ADN et assument des fonctions importantes lors de la maturation des cellules sanguines dans la moelle osseuse. En outre, les cobalamines contribuent au fonctionnement normal du système nerveux par leur participation à la régénération et à la formation des gaines des fibres nerveuses (myéline) ainsi qu’à la formation des neurotransmetteurs.
Vitamine B6
Le terme de vitamine B12 ne désigne pas une seule substance chimique, mais plusieurs composés ayant le même effet biologique, les cobalamines. Les cobalamines font partie des vitamines du groupe B, qui contient les vitamines hydrosolubles, et sont naturellement présentes dans les aliments d’origine animale principalement. Ils agissent comme cofacteur dans de nombreuses réactions enzymatiques et participent ainsi au métabolisme des protéines, des lipides et des glucides, contribuant ainsi à un métabolisme énergétique normal. En outre, les cobalamines sont nécessaires à la formation et à la régénération des cellules du corps et sont donc importantes pour tous les processus de croissance qui s’accompagnent d’une division cellulaire. Elles participent entre autres à la formation de l’ADN et assument des fonctions importantes lors de la maturation des cellules sanguines dans la moelle osseuse. En outre, les cobalamines contribuent au fonctionnement normal du système nerveux par leur participation à la régénération et à la formation des gaines des fibres nerveuses (myéline) ainsi qu’à la formation des neurotransmetteurs.
Vitamine C
La vitamine C (ou acide ascorbique) fait partie des vitamines hydrosolubles et est l’une des vitamines les plus importantes pour l’organisme. En tant qu’antioxydant, la vitamine C participe à la régénération du «système glutathion», qui occupe une position centrale dans le «réseau antioxydant» de l’organisme pour neutraliser les radicaux libres, contribuant ainsi à la protection des cellules contre le stress oxydatif. De plus, la vitamine C stimule le système immunitaire. Grâce à son implication dans de nombreux processus métaboliques, la vitamine C contribue à un métabolisme énergétique normal et favorise l’absorption du fer. De plus, la vitamine C participe à la formation du collagène dans le tissu conjonctif.
Vitamine D
La vitamine D (ou calciférol) fait partie des vitamines liposolubles et comprend deux formes principales: la vitamine D2 (ergocalciférol) et la vitamine D3 (cholécalciférol). La vitamine D peut être produite par le corps lui-même à l’aide de la lumière du soleil ou être absorbée via l’alimentation ou des suppléments. La vitamine D participe à de nombreux processus dans le corps: dans l’intestin, la vitamine D contrôle l’absorption du calcium et du phosphore en stimulant leur absorption et leur transport à travers les cellules de la paroi intestinale. Dans les os et les dents, la vitamine D favorise le stockage du calcium (et d’autres minéraux comme le magnésium et le phosphate) et contribue ainsi au développement normal des os et des dents. Dans les muscles, la vitamine D améliore l’absorption du calcium et favorise ainsi la contractilité et la régénération des muscles, contribuant ainsi au maintien d’une fonction musculaire normale. De plus, la vitamine D contribue au fonctionnement normal du système immunitaire en participant à la formation de cellules tueuses naturelles (macrophages). Ces cellules sont capables de reconnaître les cellules infectées par un virus et de les tuer. De plus, la vitamine D régule la réponse du système immunitaire aux organismes ou substances étrangères.
Vitamine E
La vitamine E fait partie des vitamines liposolubles et comprend un groupe de composés chimiques ayant une activité de vitamine E. Parmi les huit composés naturels de la vitamine E, on trouve quatre tocophérols (alpha, bêta, gamma et delta) et quatre tocotriénols (alpha, bêta, gamma et delta). Seuls les tocophérols ont une importance biologique, parmi lesquels l’alpha-tocophérol est le composé de vitamine E le plus actif. Afin de mieux comparer l’efficacité des composés de la vitamine E, la teneur en vitamine E des aliments et les besoins quotidiens sont généralement exprimés en équivalents alpha-tocophérol (α-TE). 1 mg d’équivalent alpha-tocophérol correspond alors à 1 mg d’alpha-tocophérol. L’alpha-tocophérol en tant que partie du «système glutathion»,est le principal antioxydant liposoluble de l’organisme et se trouve principalement dans les membranes cellulaires de la peau. Il peut neutraliser les radicaux libres en interrompant la peroxydation des lipides. La peroxydation des lipides est la détérioration oxydative des lipides de la membrane cellulaire, au cours de laquelle les radicaux libres «volent» des électrons aux acides gras polyinsaturés, provoquant ainsi une réaction en chaîne qui conduit à la détérioration des cellules. La vitamine E inhibe cette réaction radicalaire en chaîne en cédant un atome d’hydrogène et en devenant elle-même un radical. Cependant, le radical de la vitamine E est extrêmement inerte et ne peut pas poursuivre la peroxydation des lipides en raison de sa position dans la membrane cellulaire. La vitamine E contribue ainsi à protéger les cellules, les tissus et les organes contre les dommages oxydatifs.
Vitamine K
La vitamine K fait partie des vitamines liposolubles. La vitamine K comprend un groupe de composés qui possèdent une activité de vitamine K. Il s’agit notamment de la phylloquinone végétale (vitamine K1) et de la ménaquinone bactérienne (vitamine K2). La fonction principale de la vitamine K est d’activer ce que l’on appelle les facteurs de coagulation. Ce sont des protéines responsables de la coagulation (épaississement) du sang, ce qui est extrêmement important pour arrêter les saignements. En outre, la vitamine K est nécessaire à la formation et à la conservation des os. La vitamine K active différentes protéines comme l’ostéocalcine qui, sous forme activée, agit comme une sorte de «guide» pour le calcium dans les os. Ainsi, l’ostéocalcine activée par la vitamine K favorise l’intégration du calcium dans le tissu osseux et inhibe en même temps la résorption osseuse.
Z
Zinc
Le zinc fait partie, avec le fer, des oligo-éléments importants en termes de quantité. Le zinc est présent dans toutes les cellules du corps, mais c’est dans les muscles et les os que l’on en trouve le plus. En tant que composant et activateur de nombreuses enzymes, le zinc participe à de multiples processus dans le corps humain. Ainsi, en tant que composant d’enzymes, le zinc participe au métabolisme des protéines, des acides gras et des glucides. Le zinc contribue également à une synthèse normale de l’ADN et est impliqué dans la division cellulaire (pendant la croissance). En outre, le zinc est important pour la formation des hormones sexuelles (par exemple la testostérone), des hormones thyroïdiennes, des hormones de croissance, de l’insuline et des hormones tissulaires (prostaglandines). De plus, le zinc stimule le fonctionnement normal du système immunitaire en raison de ses propriétés régulatrices sur la réponse immunitaire. Le zinc participe également au système de protection antioxydant contre les radicaux libres et contribue ainsi à protéger les cellules contre le stress oxydatif.